L'agriculture au coeur de la commune de Nalliers
Nalliers est une commune agricole, d’une superficie de 3 000 ha répartis sur 1 500 ha de plaine et 1 500 ha de marais.
Le remembrement du marais a eu lieu en 1987. Il a été nécessaire pour desservir les parcelles par des chemins et pour assainir par des canaux et fossés qui servent à évacuer le trop plein d’eau.
Celui de la plaine eu lieu un peu plus tard, le but étant de regrouper comme dans le marais les parcelles par exploitation afin d’optimiser le travail et les coûts.
Les chemins Nord/Sud sont en général communaux et les Est/Ouest en général propriété de l’ASA (Association syndicale autorisée) anciennement associations foncières.
Pour rappel : vous pouvez emprunter ces chemins, mais à vitesse limitée. En les utilisant vous êtes responsables en cas d’accrochages ou autres.
Les productions sont assez variées : atelier laitier avec production de fromages, bovins à viande avec pour certains producteurs de la vente directe, chèvres laitières, cultures traditionnelles, culture en porte-graines, poules pondeuses et élevage de chevaux. Un manque, nous ne disposons pas de maraichers.
Notes Cavoleau (Années 1820) :
Nalliers : population de 2264 habitants 402 maisons 12 moulins.
Commune de la grande plaine à sol très riche joignant le marais. Le bourg est traversé par la route royale 149. Le village de Chevrette qui a de l’importance fait une section particulière pour les élections municipale.
- 1675,02 hectares de terres labourables.
- 1221.25 hectares de prés.
- 49.21 hectares de vignes.
- 211.04 hectares de bois.
- 24.79 hectares de vergers, pépinières, jardins.
- 5.52 hectares de landes, pâtis, bruyères.
- 23.75 hectares de propriétés bâties.
Soit 3210.58 hectares imposables et 50.60 hectares non imposables pour un total de 3261.16 hectares.
Projet de règlement de la société pour l’entretien et la conservation des canaux des cinq Abbés et des Hollandais (décret du 15 janvier 1813) p 143 à 147.
La majorité des exploitations est en cultures irriguées afin de sécuriser la pérennité des cultures. Le blé et le colza demandent autant d’eau que le maïs, sauf qu’il faut cet apport à une saison plus critique, les réserves de substitution sont prévues à cet effet.
Il faut savoir que seulement 7% des volumes d’eau de pluie sont utilisés en culture, le reste part à la mer. La commission agriculture ne manquera pas de revenir vers vous pour vous informer plus en détail par des conférences à thèmes.
La campagne, c’est aussi le chant du coq, les cloches de l’église, l’agriculture, un lieu de vie paisible et incomparable.